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Portrait de Montesquieu

Biographie de Montesquieu (1689-1755)

Sommaire

Biographie de Montesquieu

Liste chronologique des oeuvres de Montesquieu

Charles de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu, le plus célèbre publiciste français, né au château de la Brède , près de Bordeaux, le 18 janvier 1689, d'une famille distinguée de Guyenne. Il montra dès son enfance les plus heureuses dispositions pour l'étude, et toute la vivacité d'esprit nécessaire pour en recueillir les fruits. Destiné à la magistrature, il s'appliqua de très bonne heure à étudier le recueil immense des différents codes, à saisir les motifs et à démêler les rapports compliqués de tant de lois obscures ou contradictoires. Pour faire diversion à une occupation aussi aride, il lisait, par de délassement, les livres d'histoire et de voyages et méditait les productions des siècles classiques de la Grèce et de Rome. A 20 ans, il composa un ouvrage dans lequel il cherchait à prouver que l'idolâtrie de la plupart des païens ne semblait pas mériter une damnation éternelle; mais il ne le fit point paraître. En 1714, il fut reçu conseiller, et deux ans après président à mortier au parlement de Bordeaux. Sa compagnie le chargea, en 1722, de présenter des remontrances à l'occasion d'un impôt sur les vins, dont son éloquence et son zèle obtinrent la suppression, mais qui reparut sous une autre forme. A cette époque, il s'était déjà fait connaître par les "Lettres persanes", publiées en 1721. Cet ouvrage dont l'idée première est empruntée des "Amusements sérieux et comiques" de Dufresny, eut un grand succès. Au milieu de détails voluptueux et un peu libres, de sarcasmes irréligieux qui flattaient le goût du siècle pour les plaisirs et son penchant à l'incrédulité, on y trouva une satire tout à la fois énergique et gracieuse des vices et des ridicules de la nation; un tableau animé et vrai des moeurs françaises; des aperçus lumineux sur le commerce, le droit public, les lois criminelles, et sur les plus chers intérêts des nations; un grand amour de l'humanité, un zèle courageux pour le triomphe de la raison. L'auteur s'était couvert du voile de l'anonyme, mais on sut bientôt que c'était l'un des présidents d'une des principales cours souveraines du roi; et cette opposition entre l'écrit et la profession grave de l'écrivain augmenta le succès des "Lettres persanes". En 1725, Montesquieu fit paraître le "Temple de Gnide", production ingénieuse, mais froide et sans intérêt, appelée spirituellement par Madame du Deffant, "L'Apocalypse de la galanterie". Il vendit sa charge en 1726, pour se livrer entièrement à la philosophie et aux lettres, et se présenta quelque temps après, comme candidat pour la place vacante à l'Académie française par la mort de Sacy. Le cardinal de Fleury, alors premier ministre, écrivit à l'académie que le roi refusait son approbation à la nomination de l'auteur d'un ouvrage dans lequel se trouvaient des sarcasmes impies. Voltaire a écrit que Montesquieu porta lui-même les "Lettres persanes" au cardinal, "qui ne lisait guère et qui en lut une partie". Il ajoute : "Cet air de confiance, soutenu par l'empressement de quelques personnes en crédit, ramena le cardinal, et Montesquieu entra à l'académie". Il y a lieu de douter de la démarche de celui-ci, bien qu'elle n'ait point été contredite par les contemporains. On doit croire toutefois qu'il désavoua d'une manière quelconque celles des "Lettres persanes" qui fournissaient un prétexte légitime pour l'écarter de l'Académie. Après sa réception, Montesquieu se mit à voyager dans la plupart des pays de l'Europe. Il alla d'abord à Vienne, passa en Hongrie, puis en Italie, visita Venise, Rome, Gênes, parcourut la Suisse , les pays arrosés par le Rhin, s'arrêta en Hollande; il y retrouva Chesterfield, qu'il avait connu à Venise et qui le conduisit en Angleterre, où il résida pendant deux ans, et fut reçu membre de la société royale de Mondres. De retour en France, Montesquieu se retira dans son château de la Brède , et publia en 1734 ses "Considérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des Romains", suivi du 3dialogue de Sylla et d'Eucrate". Douze ans après (1748), parut son grand ouvrage, "L'esprit des lois", auquel il travaillait depuis plus de vingt ans, qui mit le sceau à sa réputation, et qui seul a donné la mesure de son génie. Montesquieu fut considéré dès lors dans toute l'Europe comme le législateur des nations. Mais loin d'être ébloui de l'éclat de sa gloire, il continua de vivre en sage, et de jouir de lui-même et de ses amis, partageant son temps entre le château de la Brède et Paris, c'est à dire entre l'étude et le monde, s'occupant d'améliorations agricoles, adoré de ses paysans, toujours disposé à secourir les malheureux, à rendre justice aux talents et à les protéger au besoin. Quoiqu'il tînt par quelques-unes de ses opinions à la secte philosophique, de même que Buffon, Duclos et presque tous les bons esprits, il n'aimait pas le prosélytisme de l'impiété, ni les excès de l'esprit de cabale. Il consentit à travailler à "L'Encyclopédie", et c'est pour ce grand ouvrage qu'il composa "l'Essai sur le goût". Depuis la publication de "L'Esprit des lois", les forces physiques de Montesquieu diminuèrent sensiblement, et il ne put, comme il en avait le dessein, donner plus détendue et de profondeur à quelques endroits de cet immortel ouvrage. Il mourut à Paris le 10 février 1755, d'une fièvre inflammatoire qui l'emporta au bout de 15 jours. Les ouvrages mentionnés dans cet article ont été réunis avec ses lettres et quelques opuscules sous le titre "d'Oeuvres complètes", souvent réimprimées.

 

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Dissertation sur la politique des Romains en matière de religion, 1716

Projet d'histoire physique de la terre ancienne et moderne, 1719

Lettres persanes, 1721

Le Temple de Gnide, suivi de Céphise et l'Amour, 1725

Discours de réception à l'Académie française, 1728

Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, suivies du Dialogue entre Sylla et Eucrate, 1734

De l'esprit des lois, ou Du rapport que les lois doivent avoir avec la constitution de chaque gouvernement, les moeurs, le climat, la religion, le commerce, etc. A quoi l'auteur a ajouté des recherches nouvelles sur les lois romaines touchant les successions, sur les lois françaises et les lois féodales, 1748

Défense de l'Esprit des lois, 1750

Lysimaque, 1754

Essai sur le goût (dans l'Encyclopédie; posthume), 1757

Pensées diverses (posthume), 1758

Lettres familières du président de Montesquieu (posthume), 1767

Histoire orientale ou Arsace et Isménie (posthume), 1783

Mélanges inédits (posthume), 1899-1901

Histoire véritable (posthume), 1902

Correspondance (posthume), 1914

Quelques réflexions ou pensées détachées que je n'ai pas mises dans mes ouvrages, Mes pensées, continuation de mes réflexions (posthume), 1943

Spicilège (posthume) 1944

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